Bœuf musqué

Le taureau canadien musqué est un type de bétail unique. Cet animal présente des signes de vache et de mouton, ce qui amène encore les scientifiques à se demander laquelle des familles identifier le bœuf musqué (le deuxième nom de la lignée de la race).

Taureau canadien de Barbarie

Caractérisation

Dès le début de son existence, le taureau musqué vivait dans des régions froides, ce qui se reflétait dans certaines caractéristiques de cette race. Beaucoup d’entre eux, y compris l’apparence de l’animal, surprennent grandement celui qui entend parler de cette variété de bovins pour la première fois. Il existe deux sous-espèces de bœuf musqué. Mais en termes de caractéristiques, ils diffèrent légèrement les uns des autres.

Origine

À ce jour, il n’existe aucune information fiable sur le passé de la variété bovine musquée. Mais la plupart des scientifiques s’accordent à dire que le bœuf musqué existe depuis plusieurs millions d’années. On pense que les ancêtres originels de la race vivaient dans la partie antarctique de l’Eurasie. Mais à cause de la glaciation qui s’est développée sur ce territoire, les animaux ont été contraints de changer d’habitat. Ils ont émigré au Canada et au Groenland.

D’ailleurs, selon une théorie, c’est au Canada que le nom « bœuf musqué » serait apparu. Il vient du mot indien « muscé », désignant la zone marécageuse dans laquelle vivaient ces animaux. La deuxième version suggère l’apparition d’un tel nom en raison de l’odeur particulière que dégagent les mâles pendant la saison des amours.

La première mention écrite du bœuf musqué remonte au XVIIIe siècle. Ensuite, Henry Kelsey, un scientifique britannique, s’est engagé dans leur étude.

Il convient de noter qu’il n’a pas encore été possible de déterminer les ancêtres exacts du taureau du nord. Jusqu’à la seconde moitié du XVIIIe siècle, ces animaux étaient classés comme une sous-famille de taureaux. Mais des études récentes et des comparaisons de caractéristiques ont amené la plupart des chercheurs à croire que les bœufs musqués appartiennent toujours aux chèvres.

Au milieu du XVIIIe siècle, un petit nombre de bétail avait été ramené en Eurasie. Aujourd’hui, outre le Canada, ces animaux peuvent également être trouvés en Suède, en Norvège et en Sibérie.

Apparence

En termes d’apparence, le bœuf musqué est différent de toute autre race de taureaux. De plus, la principale caractéristique de l’apparence de l’animal est un pelage long et épais, couvrant tout le corps d’une vadrouille.

Description de la race

De plus, il se compose de plusieurs couches à la fois :

  • laine de guidage;
  • une couche de sous-poil dont le rôle principal est de protéger l’animal du froid ;
  • laine longue;
  • balle intermédiaire.

En moyenne, la longueur du pelage sur les côtés atteint 80 à 90 cm, ce qui lui permet de toucher pratiquement le sol et de cacher les caractéristiques structurelles du corps du taureau. Sur le dos, la longueur des poils ne dépasse pas 16 cm.

Les dimensions de ces animaux sont assez modestes. Le poids d’une vache adulte est de 170 à 180 kg pour une hauteur de 120 cm. Les taureaux grossissent un peu et atteignent une masse de 350 kg. Leur hauteur au garrot est de 150 cm. Mais il convient de noter que cela ne s’applique qu’au bétail vivant à l’état sauvage. Les bœufs musqués domestiqués peuvent atteindre 650 kg ou plus.

Parmi les principales caractéristiques du physique d’un taureau musqué, se distinguent les points suivants :

  • corps musclé fort, qui se rétrécit progressivement vers l’arrière ;
  • une bosse massive au niveau des omoplates ;
  • la tête est grande et suggère la présence de fortes cornes torsadées ;
  • les oreilles et la queue sont cachées dans une couverture en laine ;
  • les pattes sont fortes, la paire avant est légèrement inférieure en longueur à celle de l’arrière.

Quant à la couleur de la laine de ces animaux, le marron (de différentes couleurs) et le noir prédominent ici. Moins souvent, des taches blanches peuvent être tracées sur la tête, les membres et les côtés. De plus, le changement de costume s’effectue en fonction de la période de l’année.

Période de mariage

La puberté chez le bœuf musqué femelle survient à l’âge de 1,5 ans. Les mâles sont prêts à s’accoupler en moyenne vers l’âge de 2 à 3 ans. De plus, à cet âge, les taureaux se battent souvent entre eux pour les femelles, en utilisant de grandes cornes. Les mâles qui battent leurs rivaux rassemblent autour d’eux tout un groupe de femelles et s’accouplent avec elles à leur tour.

Petit musc

Petit musc

Avec une fécondation réussie, la femelle donne le plus souvent naissance à un bébé. Plus rarement, deux petits naissent en même temps. La gestation chez les vaches de cette race prend le même temps que chez l’homme, environ 9 mois. Ils peuvent avoir une progéniture jusqu’à 14 ans.

La fréquence des gestations chez les vaches dépend en grande partie des conditions de vie. Si la nourriture est suffisante et bien équilibrée, l’animal donne naissance chaque année à une progéniture. Après la naissance du veau, la femelle se sépare avec lui du troupeau principal et se comporte pendant une longue période à l’écart, élevant le bébé.

Alimentation

Les taureaux musqués, parmi d’autres races de bétail, se distinguent par leur simplicité en termes de nourriture, résultat d’une habitation à long terme dans le climat de la zone arctique. Les animaux mangent exclusivement des aliments végétaux. Ils mangent:

  • feuilles d’arbres : saule ou bouleau ;
  • plantes herbacées : pâturin, astragale, carex ;
  • lichens et mousses;
  • feuillage de divers arbustes.

Pendant la majeure partie de l’année, les bœufs musqués extraient cette nourriture sous la neige, où elle est stockée sous forme séchée, congelée ou légèrement pourrie. Le lieu d’origine de ces aliments et, si possible, le pâturage est déterminé par le chef du troupeau.

Référence. En été, le bœuf musqué canadien se dirige vers les salines, où le troupeau reconstitue les réserves minérales gaspillées.

Ennemis du bœuf musqué

Les bœufs musqués ont plusieurs ennemis dans leur environnement naturel. Ils sont chassés :

  • loups;
  • carcajous;
  • Des ours blancs.

Ours polaire

Ours polaire

Le plus souvent, la cible des prédateurs est une jeune pousse solitaire qui combat le troupeau. Si tout le bétail est élevé en groupe, les animaux sont alors tout à fait capables de repousser un tel ennemi. Pour ce faire, les veaux, les vaches et les malades se rassemblent en un groupe dense, entouré d’un cercle de taureaux. Lorsqu’un loup ou un carcajou tente de briser ces défenses, il est délibérément laissé entrer et piétiné. Parfois, l’un des mâles sort du cercle et attaque les prédateurs à distance. Si aucune de ces tactiques ne fonctionne, le troupeau s’enfuit.

Ainsi, les taureaux du Nord sont capables de faire face à pratiquement n’importe quel ennemi naturel. Mais malgré tout, au fil des années, la population animale a fortement diminué, à cause de l’homme. Les chasseurs tuaient facilement des troupeaux entiers de taureaux avec des fusils, qui restaient immobiles, protégeant les individus les plus faibles. Cette chasse a provoqué un fort déclin de la population de bœufs musqués.

Conclusion

Désormais, toute la population existante de taureaux du Nord est sous la protection d’organisations environnementales. En raison de la population fortement réduite, la chasse à ces animaux est strictement interdite par la loi. Mais cela n’empêche pas de nombreux éleveurs d’élever un taureau nordique dans leurs fermes. Ces bovins produisent une grande quantité de duvet doux (sous-poil), apprécié pour sa capacité à retenir la chaleur. De plus, il est également capable de fournir au propriétaire une graisse de haute qualité, dont les caractéristiques ne sont pas inférieures à la graisse de mouton.

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