Comment dresser un cheval à monter ?

Les chevaux sont naturellement intelligents, se souviennent facilement des ordres et, avec un entraînement approprié, écoutent sans aucun doute le propriétaire. Mais pour qu’un jeune animal rétif se comporte de cette manière, il a besoin d’un entraînement approprié. Tous les amateurs ne savent pas bien entraîner un cheval à monter et abandonnent souvent sans obtenir le résultat souhaité. En attendant, il n’est pas si difficile d’apprendre à un animal à marcher sous la selle. L’essentiel est de ne pas se précipiter et de s’en tenir à un certain nombre de points importants.

Équitation

Connaissance et habituation

Le cheval est un être vivant avec son propre caractère. Par conséquent, toute formation commence par un contact et une connaissance. De plus, déjà à ce stade, l’attitude de l’animal envers le futur cavalier est posée, et donc les particularités de l’interaction avec lui.

Pour l’entraînement, en règle générale, on sélectionne des chevaux ayant atteint l’âge de 3 ans. Mais les mineurs, qui ont rarement côtoyé un environnement humain, sont très inexpérimentés et peuvent se méfier des étrangers. Dans ce cas, la connaissance s’effectue en plusieurs étapes :

  1. Le cavalier s’approche lentement de l’animal par le côté gauche et lui parle d’un ton calme et amical, en prononçant le nom et en l’encourageant. Les chevaux, à travers le timbre de la voix, déterminent les intentions d’une personne, et une telle approche peut la calmer et la disposer.
  2. En vous approchant, vous devez tapoter doucement le cou du cheval et le caresser. Les êtres vivants réagissent extrêmement positivement à une telle caresse. Si les oreilles du cheval sont pressées contre la tête, il est nerveux ou effrayé. Il faut caresser et parler à l’animal jusqu’à ce qu’il se détende et que ses oreilles se lèvent.
  3. Tournez le dos au cheval et touchez doucement son cou avec. Un tel contact indiquera l’absence de mauvaises intentions, ce qui disposera davantage le cheval envers la personne.

Certains cavaliers débutants utilisent des friandises lors des réunions, mais les instructeurs expérimentés n’encouragent pas leur utilisation à ce stade. Car sans eux, il est possible d’établir un lien plus fort entre une personne et un cheval.

Après une connaissance réussie, vous devez consolider la connexion en vous habituant les uns aux autres. Ceci est facilité par l’alimentation personnelle de l’animal, son bain, ses soins, le nettoyage de la stalle dans laquelle il est contenu.

Important! Plus une personne sera longtemps et souvent devant le cheval, plus elle lui fera confiance et moins l’entraînement prendra de temps.

Mais il convient de rappeler qu’au stade de la dépendance et en cours d’apprentissage, il ne faut pas abuser de l’affection et de la chaleur. Les chevaux, comme les humains, sont volontaires. Elle répond à contrecœur aux exigences du cavalier au détriment de ses intérêts. Par conséquent, vous devez parfois vous comporter de manière stricte avec l’animal (mais sans agressivité). Si en tandem le rôle dominant appartient au cheval et que le cavalier est constamment inférieur, il ne peut être question d’obéissance.

Atterrissage correct

Une fois que le cheval s’est habitué au propriétaire, lui a fait confiance et lui a obéi, vous pouvez procéder à des cours d’équitation directs. Dans ce cas, la base est le bon ajustement sur la selle. Elle s’effectue de la manière suivante :

Montage

  1. En approchant du cheval par le côté gauche, saisissez la crinière au niveau du garrot avec vos mains et fixez en même temps les rênes. Vous ne devez pas prendre la selle, car elle pourrait bouger.
  2. Sans desserrer la prise avec vos mains, placez votre pied gauche dans l’étrier.
  3. Sautez sur la selle, lancez la jambe droite et fixez-la dans l’étrier.
  4. Serrez les rênes confortablement.
  5. A l’aide des hanches, fixez-vous en selle.

Attention! Lors de l’atterrissage, vous ne devez en aucun cas secouer fortement les rênes. Les mouvements doivent être fluides. Sinon, l’animal pourrait avoir peur et jeter le cavalier inexpérimenté au sol.

Assis en selle, vous devez aligner votre dos, détendre votre corps au maximum, en éliminant toute raideur. Pendant le mouvement, vous devez vous comporter calmement et répéter le rythme du mouvement de l’animal. Un homme sur le dos est un inconfort inhabituel pour le corps d’un cheval indemne. Et si le cavalier a peur et se comporte avec raideur, en serrant excessivement les hanches du cheval, en tirant sur les rênes, les désagréments et les douleurs sont considérablement accrus. Dans ce cas, le cheval peut inconsciemment essayer de déstabiliser le cavalier.

Certains cavaliers utilisent des éperons pour rouler et atterrir. Mais ils ne conviennent qu’aux étapes ultérieures de l’apprentissage. Dans le processus de développement de la position correcte, ils peuvent amener l’animal à associer la conduite à une douleur intense. Et comme les chevaux ont une bonne mémoire, cela peut être très préjudiciable à leur apprentissage ultérieur.

Instructions : comment apprendre à monter à cheval

Une fois l’atterrissage maîtrisé, le cavalier continue de travailler en apprenant à l’animal comment se déplacer sous la selle. Une telle formation comprend des méthodes permettant de renforcer diverses commandes chez l’animal. Les principaux à ce stade sont : avancer, passer d’une démarche à une autre, ralentir, s’arrêter, etc. Le mouvement des rênes est d’une importance considérable dans ce processus. Néanmoins, l’un des principaux éléments de contrôle est la jambe.

Utilisation des jambes

Le concept de « jambe » s’entend comme un léger mouvement des jambes, qui donne à l’animal l’ordre d’avancer, et détermine également pour lui un rythme de mouvement spécifique. De plus, la capacité du cheval à réagir correctement à un tel mouvement est la clé du succès de tout entraînement ultérieur et de toute interaction avec lui.

Jambe correctement fixée

Jambe correctement fixée

Une jambe correctement fixée implique un intervalle de temps minimum entre l’appui sur les jambes et l’exécution de la commande souhaitée. De plus, l’entraînement est considéré comme réussi si le cheval, après avoir utilisé la jambe, maintient seul un rythme donné jusqu’à ce qu’un autre ordre soit reçu.

L’entraînement des pattes d’animaux est effectué par plusieurs méthodes. Certains instructeurs préfèrent utiliser des éperons ou un fouet pour ce faire. De plus, le mouvement nécessaire est effectué en premier, et si le cheval n’écoute pas, le cavalier stimule facilement avec des éperons. Cette approche vous permet d’accélérer considérablement l’apprentissage.

Il existe également des opposants totals à une telle technique. Dans leur travail, ils utilisent principalement des méthodes pour encourager le cheval.

Mais quelle que soit la méthode d’entraînement, le coureur doit toujours se rappeler que c’est lui qui est coupable d’erreurs et d’une perception insuffisamment rapide des instants donnés. Un cheval sait naturellement se déplacer à des allures différentes, sauter, franchir diverses barrières et obstacles. Mais si elle ne le fait pas, c’est alors le cavalier qui est à blâmer, qui commet l’une des erreurs suivantes :

  • essaie de commencer l’entraînement avant que l’animal ne s’y soit complètement habitué et n’ait commencé à faire confiance ;
  • ne possède pas entièrement la jambe et les règles de base pour son exécution ;
  • ne comprend pas la façon de penser du cheval et sa façon de percevoir ce qui se passe autour ;
  • ne possède pas suffisamment de connaissances et de compétences en matière de formation.

Si au moins à un moment le cavalier n’est pas fort, l’animal n’apprendra pas à réagir avec sensibilité à la jambe. Dans ce cas, mieux vaut se tourner vers des athlètes et des instructeurs plus expérimentés, en leur confiant l’entraînement.

Des friandises en guise de récompense

En élevage de chevaux, diverses friandises sont utilisées non seulement pour chouchouter l’animal, mais également pour renforcer les mécanismes comportementaux nécessaires au cavalier chez le cheval. Le cheval comprend qu’après telle ou telle action, il a été récompensé par une nourriture délicieuse, ce qui lui évoque des associations agréables. Avec un certain nombre de répétitions, une telle association se dépose dans le subconscient de l’animal, et il commence à exécuter volontairement les commandes.

En guise de friandises, les chevaux mangent avec plaisir :

  • Sel. Beaucoup ne le savent pas, mais ce sont les chevaux qui aiment le plus ce produit et le mangent volontiers dans leurs mains. Le sel de table contient beaucoup de sodium, qui a un effet bénéfique sur le système digestif et normalise l’équilibre hydrique du corps. De plus, le sel accélère la récupération des tissus musculaires après un effort intense.
  • Carotte. Les chevaux mangent également de telles racines avec grand plaisir. En plus d’être juteux et d’avoir un goût prononcé, le légume contient une grande quantité de vitamines bénéfiques pour l’organisme.
  • Des biscottes. Une telle délicatesse n’apportera pas de bienfaits particuliers au corps de l’animal. Mais en même temps, il ronge avec grand plaisir des morceaux de pain séché.
  • Pommes. Avant de servir, un tel fruit est coupé en quatre tranches. La douceur contribue à renforcer le système immunitaire du cheval, et apporte également une certaine quantité de vitamines.
  • Sucre. Les cubes raffinés peuvent considérablement remonter le moral d’un cheval et constituer une récompense importante pour son obéissance. Mais abuser d’une telle délicatesse n’en vaut pas la peine.

Important! Quelle que soit la récompense choisie par le cavalier, lors de l’alimentation, vous devez veiller à votre sécurité. Les délices sont servis exclusivement sur une paume grande ouverte. Si le fruit est fermement saisi avec les doigts, ils peuvent en souffrir, car l’animal ne voit tout simplement pas qu’il mord.

Descente du cheval

Un autre point important dans l’apprentissage de la conduite à cheval est la bonne descente. Cela garantit non seulement la sécurité du cavalier, mais minimise également l’inconfort de l’animal.

Descente correcte après l'arrêt du cheval

Descente correcte après l’arrêt du cheval

La descente correcte après l’arrêt du cheval est la suivante :

  1. Le cavalier saisit fermement la crinière au garrot de l’animal, en tenant les rênes en parallèle. Certains instructeurs permettent de saisir le bord avant de la selle, mais celui-ci peut se tordre sur le dos de l’animal.
  2. De plus, le cavalier se penche en avant sans desserrer la prise.
  3. La jambe droite est doucement projetée sur le dos du cheval.
  4. Après cela, le cavalier s’abaisse doucement au sol et retire sa jambe gauche de l’étrier.

La descente s’effectue exclusivement du côté gauche du cheval.

Conclusion

Les chevaux sont utilisés par l’homme pour monter à cheval depuis des siècles. Mais pour l’usage prévu, les jeunes juments et étalons doivent d’abord être entraînés, et ce processus sans expérience et compétences appropriées peut être non seulement inefficace, mais aussi dangereux pour le cavalier. Par conséquent, avant de commencer à travailler avec un cheval, il est nécessaire d’étudier attentivement les principaux points d’un tel processus.

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